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 Extrait du carnet de route d'un paladin

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3 participants
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shanigar

shanigar


Messages : 56
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MessageSujet: Extrait du carnet de route d'un paladin   Extrait du carnet de route d'un paladin Icon_minitimeVen 28 Mar - 13:33

C'est le résumé de 10 années de Rôle Play d'un de mes personnages principaux. Je l'ai commencé en 2001 et j'ai arrété de le jouer en 2011.

J'espère que vous serez indulgent. Bon courage pour la lecture. Je me rend compte que ce doit être complexe.
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Linleyis




Messages : 178
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MessageSujet: Re: Extrait du carnet de route d'un paladin   Extrait du carnet de route d'un paladin Icon_minitimeVen 28 Mar - 15:33

A mon avis tu à oublié un petit quelque chose Shani^^, un fichier par exemple.
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cydji




Messages : 31
Date d'inscription : 22/02/2014

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MessageSujet: Re: Extrait du carnet de route d'un paladin   Extrait du carnet de route d'un paladin Icon_minitimeSam 29 Mar - 10:00

bon courage pour la lecture vi geek
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shanigar

shanigar


Messages : 56
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Localisation : Ailleurs qu'ici

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MessageSujet: Re: Extrait du carnet de route d'un paladin   Extrait du carnet de route d'un paladin Icon_minitimeLun 31 Mar - 8:42

Je m'excuse d'avance de la longueur du texte et du manque d'image. Excusez moi aussi pour le manque de qualité et d'uniformité du texte :



Extrait du carnet de route d’un paladin nommé Farlan.

Royaume de Dragonnia, un jour pas comme les autres.

Kélena, déesse des Nature et des Mystères vient de me choisir. Non je ne suis pas son élu, je ne sais pas si j’aurais été à la hauteur. Non je ne crois pas, pas moi, je ne suis pas l’homme qu’il faut. Elle m’a choisit pour que je sois son champion et son juge. C’est une tâche ardue, s’il s’en faut, oui une rude besogne. Je ne comprends pas pourquoi le destin m’a désigné, qu’ai-je donc d’exceptionnel pour être pris à la place d’un autre.
Au diable toute ces questions, elle m’a confié une quête et je m’y tiendrais coûte que coûte. Je dois permettre à trois paladins noirs de retrouver la voie qu’ils ont perdue et je dois me mettre en route dés maintenant.

Les Ruines de Dragonnia, un combat sans merci.

Je suis mort, oui, c’est cela. Même un champion a ses limites. Après tout je n’ai pas plus de pouvoir qu’un autre, je suis un homme ; point. Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait, qu’elle étrange sensation lorsque cet esprit drow m’a frappé. Une buveuse d’âme, je pense que c’est cette arme qu’il maniait, et quelle dextérité dans le geste, un très grand combattant ce devait être. Cette guerre a fait de nombreuses victimes dans les deux camps. Cela fait drôle de voir son corps inanimé, mais …..
Quelle est cette voix ? Tient je n’avais pas vu cette porte ? Quoi un désert ici ? Mais comment est ce possible ?
Et cette voix qui m’appelle ? Que dit-elle ? Je ne comprends pas. Si je me rapproche peut être que j’y arriverais mieux.

Sous une tente un homme étrange arborant un visage fin et brunâtre me reçoit gentiment. Il porte de longs cheveux bruns ce qui dénote avec son visage buriné et plein de sagesse. L’intérieur de son habitat est chaud et bien décoré et je dois dire que cet accueil n’est pas désagréable après ce voyage dans le désert. De grand tapis tissés et d’une facture remarquable couvre le sol. Des coffres richement décoré et incrustés de pierres précieuses font le tour de la tente et son recouvert de coussin multicolore. Une musique douce semble provenir d’une boite en ivoire posée sur une petite table en bois précieux. La voix de l’homme est douce lorsqu’il parle enfin, il me tire de mes songes et me dit :

« Je t’attendais Farlan, entre. Je me nomme Shanigar le Chevaucheur de Dragon. Soit le bienvenue sous ma tente. Prend donc place non loin de moi nous avons à parler. »

Il m’expliqua bien des choses. Dans un espace où le temps n’a pas de limite, apprendre bien des choses aux cotés de ce guerrier étrange ne cessait de m’amener à me poser des questions.
Pourquoi apprendre si je suis mort ? Pourquoi ne pas chercher le moyen de trouver le repos éternel ? Qu’attend t on de moi en ces lieux ?

Chaque jour, les exercices de méditation se succédaient les uns aux autres, plus intenses, plus profonds m’amenant à la découverte de mon âme et de mon être. Me forçant à trouver des réponses qui me faisaient peur. Pourquoi je doutais ? Pourquoi est ce que je manquais d’assurance, de confiance ?

Finalement, alors que je parvenais désormais à explorer les méandres de ma personnalité, ce fut le moment. Ayant érigé autour de moi un cercle de feu magique, Shanigar m’annonça :


« Aujourd’hui est un jour spécial Farlan. Si tu veux retourner dans le royaume des vivants tu devras faire un sacrifice. Le prix à payer est lourd, je le sais. Mais si tu veux retrouver ta vie il te faudra perdre ton humanité. Accepter de partager ton corps avec moi pour que nous ne formions qu’un seul être. »

Je dus paraître farouchement étonné car le chevalier sourit à la vue de mon visage se déformant sous une grimace.

« Ton âme est prisonnière Farlan. Enfermé dans une pierre que tes amis ne peuvent ouvrir sans risquer de te tuer. Ton corps est intact, Dretzar’d le surveille. Mais ils ne parviennent pas à te libérer, tu auras besoin de ma puissance pour t’affranchir de tes liens et retrouver ta vie. C’est quelque chose de dur je le sais. Mais il n’y a pas d’autres solutions. »

Je fermais les yeux. Pensant à la mission que ma déesse m’avait confiée. Avais-je vraiment le choix ? Que pourrais-je faire d’autre ? Pourrir en ces lieux pour l’éternité ? Ma décision fut prise rapidement.

« Qu’il en soit ainsi Maître. Je ferais ce qu’il convient. J’espère seulement rester moi-même.
- Ne t’inquiète pas Paladin, répondit doucement Shanigar, je ne serais qu’une voix de plus dans ton esprit et une force de plus dans laquelle tu pourras puiser. »

Il traversa torse nu, le cercle de feu et s’assit en tailleur devant moi, plongeant ses yeux d’un bleu limpide dans les miens. Il se saisit de mes mains et tout deux nous entrâmes dans une méditation profonde. Les pouvoirs de Kélena joint à ceux du chevalier Dragon vinrent à bout de la gemme maléfique.

Dans la chambre d’une auberge, sur le quai d’un port inconnu, Dretzar’d dort d’un sommeil soucieux. Son ami Farlan, dirigeant de l’Ordre des Paladins n’est plus mais ça dépouille est là. Froide et glacée, sans vie, sans couleur, pale mais parfaitement conservé. Posé sur son torse une pierre d’un vert translucide, jetant une lueur démoniaque faiblarde. Mais cette nuit est spéciale et le chevalier qui dort du sommeil du juste n’assistera pas à cette scène.

La pierre se met à émettre une lumière bien plus vive et un sifflement semblable à un chuintement. Une fumée blanchâtre commence à l’entourer et une brume se lève autour du corps de Farlan. Puis plus rien. Au petit matin lorsque le chevalier s’éveille de sa nuit agité le corps de son ami n’est plus là. Se frottant les yeux, il jette à bas sa couverture, saute d’un bond de son lit à ses vêtements et court dans la salle du bas, risquant de se rompre le cou dans les escaliers en enfilant son pourpoint de tissus.

Pris de panique il n’ose penser à ce qui a pu se passer. Lorsque de derrière lui une voix l’interpelle.

« Tu me cherche Dretzar’d ? Je suis là. »

Le chevalier, les yeux baignant de larmes, saute sur son ami et le serre de toutes ses forces dans ses bras. La quête des Trois peut commencer. Les hommes prirent leurs montures et partirent.

La Lune m’ouvre ses bras sous les cieux de Vanfarell

C’est un fait indéniable, je ne servirais plus Kélena. Lassée des horreurs des hommes, de leurs actes innommables et qui déforme le concept de la justice elle a décidé de se retirer dans le royaume de la forêt sans préciser si elle reviendra. Cette nouvelle m’a anéanti. Je me fais l’effet d’une coquille vide, ma foi est ébranlée, je suis perdu et j’erre sur les terres du royaume sans comprendre ce qui vient de m’arriver. Elle m’a envoyé son messager, elle me confiera à Tyr le temps que je choisisse la cause que je voudrais à nouveau défendre.

Je fus son champion, grand paladin et sénateur de la vérité dans le Royaume des Terres des Dragons et maintenant je ne suis plus rien, qu’un simple paladin sans divinité à servir. Je n’étais pas préparé à cela, je viens tout juste d’arriver dans cet étrange royaume où l’on trouve peu de paladin, j’avais besoin du soutien de ma déesse bien aimé de celle que j’ai servis de toute mon âme et au prix de ma vie. Mes prières ferventes n’y feront rien et je ne retrouverais jamais ce lien privilégié que j’avais, au lieu de cela je me retrouve seul, abandonné.

Un mage m’a donné son amitié. Messire Mournblade est un homme sage, il m’aide à trouver ma voie. Servir Tyr ne me convient pas vraiment, ce dieu est juste à l’excès, cela ne va pas avec ma conception de ma vie et mes façons de voir. Frapper avant de parler, agir avant de comprendre, tuer sans répit toutes personne qui ne se conforme pas aux lois ou aux principes de ce dieu ne me ressemble pas. Je ne ressens pas l’appel de ce dieu, je ne ressens pas sa protection. Mais il me semble que quelque chose me travaille. Parfois la nuit je fais un rêve, je vois un visage, non, pas un visage, seulement des yeux, des yeux entourés de sept étoiles. Et une voix dans ma tête, une voix alors que ses yeux brillent dans mon esprit. Mais je ne comprends pas ce qu’elle dit. Si seulement Shanigar était avec moi, lui pourrait m’aider à comprendre.

Je baigne sans vie dans les ruisseaux du marais. J’ai encore voulus servir le bien et affronter des agents de l’OPM. Mais les Pirates du Rock Sanglants sont puissants contre un paladin qui n’est pas soutenus par un dieu. Au moment où Athéna, cette vipère, et son père m’assenaient des coups sans aucun répit j’ai senti une force se retirer de moi. Je me suis retrouvé comme mis à nu, même lorsque ma déesse me laissa je n’avais pas senti un tel vide. Un tunnel c’est ouvert devant moi, mais ce n’est pas la même sensation que la fois ou je tombais sous le coup de ces drows.

Une femme d’une beauté peu commune me tend la main et me baise le front. Elle ne prononce pas un mot, mais elle me sourit et ce sourire semble provoquer en moi une réaction inconnue jusqu’alors. La plénitude, comme si je venais de toucher le ciel, comme si mille lumières explosaient dans ma tête. A ce moment je ne sens que l’eau des ruisseaux dans lequel je repose, mais je pourrais y rester toute l’éternité pour être là, avec elle. Shanigar me regarde, je sens sa présence pas loin de moi. Peut être même que je suis lui, peut m’importe je me sens bien.

Je n’ai aucune notion de temps, aucune notion de ce qui se passe. Je ne suis plus voilà tout. Une chose est sure, je ne quitterais jamais cette femme. Elle sera l’essence de ma vie, la source de ma foi, la voix qui me guidera. Je me réveille un petit matin, nu comme un vers dans l’herbe du temple de Vanfarell. Je sais qui je suis, je sais ce que je dois faire, la prêtresse semble être au courant de ce qui m’arrivait car elle me tendis un vêtement blanc, et me conseilla de chercher mon chemin.

Séluné m’a ouvert les bras, une soirée de pleine lune, alors que j’étais concentré dans ma prière pour savoir quelle voie je devais suivre, j’eus une apparition. Un archon lumineux m’apparus au milieu de terre désolée. Il ne prononça pas de mots intelligibles mais me parla dans ma tête, je pouvais l’entendre distinctement et il me délivra son message. Je servirais désormais la déesse de la Lune. Elle incarne la compassion et la protection des voyageurs, sœur et allié de Sunie la déesse de la beauté elle était elle aussi d’une grande beauté et elle m’a choisit parce que mon cœur convenait à ses préceptes. Mais je devais, pour mériter son aide, me mettre en quête d’un artefact puissant et convoité : Le Calice de L’Arc de Lune appelé aussi le Calice de l’Arc de Lune. Ce serait là un immense privilège que celui de détenir et de protéger le symbole de la présence de Séluné sur terre. Il me fallait trouver cet objet au plus vite. Dés lors sa recherche fut un de mes buts principaux.

Le monastère de la Lune d’argent.

Un grand fracas de métal retentis dans la cour du petit monastère de …. Tous les résidents sortirent en courant, il fallait les comprendre, rien ne se passé dans leur vie bien tranquille. Ils crurent tout d’abord à une attaque de disciple de Shar. Les gardiens du savoir de Séluné savaient depuis longtemps reconnaître leurs ennemis, et ils s’attendaient presque chaque jour à livrer un combat contre les sbires de ce dieu maléfique. Mais c’était autre chose qui les attendait. Là, étendu devant son fier destrier, un homme à l’armure calcinée et aux chairs atrocement ravagées par les flammes venaient de sombrer dans le sommeil de la douleur.

Le monastère de la Lune d’Argent était, un édifice de petite taille, mais le nombre d’âmes qui servaient en son sein était important. Scribes, prêtres et moines se côtoyaient, partageant leur connaissance et leur savoir. Sous les fondations du bâtiment un nombre inouï de livres et de parchemins avait trouvés refuge. La vie des habitants des lieux n’était qu’étude, méditation, prière et recherche de la connaissance. C’est ce lieu que cherchait Farlan, il avait trouvé dans la bibliothèque du château de Tirith un récit concernant un de ces moines fondateur versé dans l’étude des prophéties et protecteur des secrets de Séluné.

Laissons donc un de ces érudits nous conter le récit de la quête de se preux paladin

« Au petit matin, tous nous accourûmes dans la cour. Nous étions sûrs que nous allions devoir combattre durement. Les jours étaient sombres et de nombreux raids de brigand à la solde de Shar faisaient des victimes dans nos rangs. Nous savions que Shar détestait Séluné mais pas au point de vouloir détruire ce qui restait de sa connaissance sur terre.
Nous fûmes dons surprit de ne voir que cet homme sans vie sur le sol. Il avait du tomber du haut de son cheval à bout de force. Il serrait dans ses mains une arme étincelante frappée du signe de Séluné, son armure et son casque eux aussi portait les symboles de notre déesse, sept étoiles qui entourent une paire d’yeux. Nul ne connaissait cet homme, mais une chose est certaine, personne ne pouvait porter ces reliques sans l’accord de la Dame de la Lune elle-même.
Il devait être un paladin, ou peut être un prêtre car l’arme qu’il portait perdit la lueur qui la nimbait lorsque nous lui retirâmes. Les guerriers saints qui servaient notre déesse étaient très rare et celui-ci avait du subir une terrible épreuve avant de venir trouver refuge dans nos murs. Les brûlures qui le couvraient semblaient profondes et nous le portions rapidement dans une des cellules pour lui prodiguer les premiers soins et pour recouvrir ses blessures d’un onguent précieux et puissant que seules nos prêtresses =savaient confectionner avec les Larmes mêmes de notre douce déesse.
Pendant plusieurs jours l’homme qui pour nous étaient un chevalier souffrit un vrai martyre mais ne se plaint jamais. Une jeune novice fut affectée à son service pour le veiller nuit et jour dans l’espoir que nous apprenions qui il était. Mais il resta pendant plusieurs semaines inconscient, comme si son corps devait lutter contre un étrange mal magique. Les brûlures finirent par disparaître de son corps grâce au baume qui avait des propriétés inattendues.
Tous les jours une prière était donnée le soir et le matin pour ce pauvre malheureux qui souffrait dans la pénombre de sa petite chambre. Certaines des prêtresses qui étaient affectés à sa guérison lui avaient donné un nom, le nom qu’il prononçait parfois dans les rêves qui troublait ses nuits : Shanigar. Nombre d’entre nous étions convaincus qu’il accomplissait une grande quête, quelque chose qui méritait que l’on meure pour cela, peut être était ce pour le salut de gens qu’il avait juré de défendre. Intrigués nous nettoyâmes ce qu’il portait à son arrivé et nos moines commencèrent à faire des recherches sur cet équipement qui nous avaient interpellé.

Après plusieurs jours nous avions une piste, nous tenions enfin quelque chose d’important qui pourrait enfin nous éclairer. Dromon vint me voir en courant, portants dans ses bras mus par une forces peu commune pour un homme de son âge, un énorme recueil de gravure. On y retrouvait l’histoire des Gardiens de Séluné. Sous une enluminure d’un homme en arme on pouvait lire ceci :

« Alors que la bataille faisait rage sur la terre entre les forces du bien et les forces du mal, Séluné confia à quelques uns de ses fidèles une mission particulière. Ils seraient appelés à veiller sur le symbole de sa présence sur la terre. Un grand édifice fut alors construit qui accueillerait le Calice de L’Arc de Lune. Pendant prés de quatre années des ouvriers travaillèrent sans relâche à l'édification de ce temple. Puis, lorsqu'il fut terminé, la gloire Séluné embrasa le ciel et un rayon lumineux transperça les ténèbres de la nuit. Venant tout droit de la Lune, le Calice de L’Arc de Lune fut placé dans la salle principale du Temple. Pour le protéger, Séluné sélectionna des hommes braves, des coeurs purs. Elle nomma le Gardien de l'Aube pour diriger ces guerriers divins.
Pour qu'il puisse affronter sans peur les attaques incessantes de Shar, la Dame de la Lune demanda à Moradin; dieu des forgerons nains de lui fabriquer cette armure à partir de fragment d'étoile. Elle protègerait son porteur contre l'influence néfaste des armées des ombres. Au court d'une attaque particulièrement virulente, le temple fut détruit. Le Gardien de l'Aube qui était un traître et qui se laissa corrompre par Shar, pu s'enfuir.
Mais il mourut sous les coups d'un envoyé céleste de Séluné. Et depuis nul n’avait de trace de cette armure confiant à son porteur la mission de défendre le Calice de L’Arc de Lune contre l’assaut des forces ténébreuses. »

J’en laissé presque tomber la bougie que je tenais de stupéfaction. Cet homme était en quête du symbole même de Séluné sur terre, le Calice de L’Arc de Lune, celui qui avait été baigné par les Larmes de notre déesse. Nul n’avait plus entendu parler de cet artefact depuis de nombreux siècles. Et même ici, alors que nous avions accumulés la majeure partie des écrits concernant Séluné nous avions du mal à trouver des récits s’y rapportant.

Cet homme ne pouvait être qu’un paladin de Séluné dont la foi était immense, car sinon seule la folie pouvait pousser quelqu’un à se lancer dans une telle aventure. Et pour sur il avait le soutient de la Lune, il ne pourrait jamais porter cette armures sans permission divine, certainement que ses brûlures était le fait d’une épreuve à subir pour prouver le mérite et la foi qui le guidait.

Ce qui se passa réellement je ne pus l’apprendre que de la bouche de ce guerrier et il nous fallut attendre longtemps pour que toutes nos questions trouvent enfin une réponse. En attendant que notre hôte retrouve enfin ses esprits correctement le petit monastère tenta de retrouver son petit train de vie quotidien mais en vain. Il régnait une atmosphère d’excitation au fur et à mesure que les affaires de ce chevalier que l’on aurait dit venus des temps jadis nous livrer leurs secrets.

Ici se termine le récit de père Jalle. Voici les notes qu’il consigna en archives :

L’armure du Gardien de Séluné.

Un immense cercle de feu démoniaque. Au milieu de celui-ci l’Etoile de l’Aube resplendissait les flammes se reflétant dans cette cuirasse bénie de Séluné. Créé pour défendre son temple jamais elle n’aurait du se retrouver ici :

 
Heaume du Gardien de l’Aube.

Le heaume qui se trouve maintenant en possession de Sire Farlan est celui qui reviendra désormais au dirigeant des Lames.

A la force de son épée, il fut acquis dans une lutte qui avait pour but la réussite de la quête du Calice de L’Arc de Lune.

Ne pouvant lutter seul contre les forces qui protégeaient le Calice, il lui fallut trouver une aide supplémentaire. Séluné le guida vers l'armure du Gardien de l'Aube.

Cette armure ancestrale était autrefois confiée au champion de Séluné. Ce casque avait pour but de protéger l'esprit de l'homme qui serait le bras de la déesse de la compassion pour qu'il ne flanche pas face au doute.

Cet ancien chevalier, avait jadis était un champion de la déesse de la Lune. Mais il avait pervertit ses voies en faisant un pacte avec le pire ennemi qu'il puisse avoir; la déesse Shar, mère des ténèbres. Elle lui promit un royaume s'il parvenait à détruire le symbole sur terre de la puissance de Séluné, le Calice de L’Arc de Lune.

Mais cet homme périt des mains de l'envoyé de Séluné. Ils se livrèrent un combat sans merci durant deux jours. La foi du Gardien de l'Aube avait faillit mais il se rendit compte qu'il commettait un mal atroce. Il abaissât volontairement sa garde et l'ange suprême avec il se battait le transperça de sa faux. un cercle de flamme divine que seul celui qui ne doute pas pourrait endurer.

Pavois du Voyageur

Séluné est la déesse des voyageurs. Dame de la Lune elle les guide de ses étoiles.

Dans la nuit le voyageur qui portait se bouclier, sentait tout l'amour de la déesse qu'il servait. Les créatures des ténèbres, et tout particulièrement de la déesse Shar ne l'approchait pas à cause de la lumière puissante qu'il reflétait.

Souvent porté par de preux combattants, ce bouclier leur donnait une grande protection. Il sentait ainsi la main de la Dame de la Lune qui leur montrait le chemin. Ils étaient parés contre toute attaque.

L’Etoile de l’Aube.

Alors que la bataille faisait rage sur la terre entre les forces du bien et les forces du mal, Séluné confia à quelques uns de ses fidèles une mission particulière.

Ils seraient appelés à veiller sur le symbole de sa présence sur la terre. Un grand édifice fut alors construit qui accueillerait le Calice de L’Arc de Lune. Pendant prés de quatre années des ouvriers travaillèrent sans relâche à l'édification de se temple.

Puis, lorsqu'il fut terminé, la gloire Séluné embrasa le ciel et un rayon lumineux transperça les ténèbres de la nuit. Venant tout droit de la Lune, le Calice de L’Arc de Lune fut placé dans la salle principale du Temple.

Pour le protéger, Séluné sélectionna des hommes braves, des coeurs purs. Elle nomma le Gardien de l'Aube pour diriger ces guerriers divins.

Pour qu'il puisse affronter sans peur les attaques incessantes de Shar, la Dame de la Lune demanda à Moradin; dieu des forgerons nains de lui fabriquer cette armure à partir de fragment d'étoile.

Elle protègerait son porteur contre l'influence néfaste des armées des ombres.

Au court d'une attaque particulièrement virulente, le temple fut détruit. Le Gardien de l'Aube qui était un traître et qui se laissa corrompre par Shar, puit s'enfuir.

Mais il mourut sous les coups d'un envoyé céleste de Séluné.

Depuis l'armure et le casque du Gardien de l'aube sont protégés. Farlan trouva cette armure lors de sa quête du Calice de L’Arc de Lune. Guidés par les récits qu'il retrouva sur ce Gardien, il pu retrouver l'Etoile de l'Aube.

Le marteau du Crépuscule.

Les Gardiens du Calice de L’Arc de Lune portaient tous à la ceinture une arme contondante.

Mais le Gardiens de l'Aube portait lui le Marteau du Crépuscule.

C'étaient le présent du dieu Torm à la déesse Séluné pour lui montrer son affection. Il forgea ce marteau dans le mitrhil le plus pur et lui conféra un pouvoir qui ne pouvait être utiliser seulement par des guerriers divins au coeur pur et plein de courage.

Krigan Slamer, le dernier Gardien de l'Aube, sombra dans l'envie et l'avidité. Pour plus de pouvoir il accepta de trahir ses compagnons et sa déesse.

Il continua à porter ce marteau à sa ceinture mais ne pu jamais plus le prendre en main. Ses pensées et son âme pervertie lui empêchèrent de s'en servir pour toujours.

Bottes de Krigan.

Krigan le traître, Krigan le fourbe. C'est ainsi qu'on appela celui qui fut à l'origine de la destruction du grand temple de Séluné.

Ce qu'on oubli souvent de dire c'est qu'avant cela, Krigan était un paladin intègre et fidèle.

 
Fin de la description de cette armure mythique.
 
La chute du Morghot
 
Aknir, en quete d'une improbable rencontre, fut guidé par Torm vers le mont Goustash...
après un long voyage remplis de doute et d'embuches, il dut faire une pause sur le flanc de cette montagne avant de repartir. C'est la qu'il le vit... un chevalier en armure qui semblait l'attendre.
Il reconnut tout de suite les symboles de la lune sur son armure... Séluné, la déesse, alliée de Torm... voire davantage.
Ils se regardèrent un long moment en silence... le chevalier prit alors la parole, d'une voix métallique a travers son heaume :


- « je me nomme Krystal Maindargent... et je sais où il se trouve. »


Aknir hésita un moment :


- « Alors, tu lui porteras mon message jusqu'au monastère.
Le temps presse et il doit savoir que le combat qu'il a mener toute sa vie touche à sa fin. »
Aknir s'approcha alors de l'homme et lui tendit une lettre fermée par le sceau des lames de justice.
Le chevalier hocha la tête lentement.
« - Il saura mais...» Il ne finit pas sa phrase.
« - Je comprends... » répondit rapidement Aknir avant de faire demi-tour vers sa monture.

Une fois a cheval, il se retourna une dernière fois... mais l'homme avait déjà disparu dans le décor enneigé. Il flatta alors lentement l'encolure de sa monture qui partit immédiatement dans la bonne direction... Kerscnerstadt.

Pendant le trajet de retour, Aknir se remémora la teneur de sa lettre écrite trop vite sans doute, essayant de l'améliorer pour la énième fois...

 
« Sire Farlan...
ou plutôt Farlan... l'heure du combat final approche
Ce combat qui a fondé les lames et qui a uni des personnes que tout oppose, pendant si longtemps.
C’est le combat ultime contre ce démon, mais pas la fin des combats pour les lames.
C'est le combat d'une vie que je te demande de venir terminer.
C'est l'espoir que je te demande de venir faire briller dans les yeux.
C'est l'honneur que je te demande de venir incarner.
C'est le courage que je te demande de venir nous insuffler.

Je sais que tu pense que ta vie n'est plus parmi nous et tu sais ce que j'en pense.
Alors en tant que frère d'arme, en tant que commandeur de l'ordre que tu as fondé et en tant qu'ami j'espere, je te demande de venir terminer le travail.
Celui qui nous débarassera de Ce démon et celui qui nous débarassera de ces diables qui ont envahit notre royaume. Car la lutte n'est pas finie, tu le sais.
Si tu choisis de venir nous aider, nous nous retrouverons au forgeron du mont, le soir de la lune nouvelle, à l'aurore.

Aknir, une lame. »

 
La flamme de la bougie vacilla et c’est d’une main délicate que l’homme assis devant le secrétaire la protégea pour éviter que le courant d’air la souffle. De son autre main il tint les manuscrits qui étaient étalés sur le plateau de bois dans un enchevêtrement de connaissances diverses. Vêtus d’une robe de lin blanc terminé par une capuche qui lui couvrait la tête l’homme qui était plongé dans une étude passionnante qui l’avait tenue en haleine de nombreux jours durant. L’arrivé d’un messager le tira de sa profonde concentration et le ramena dans la réalité de sa petite cellule de méditation.

Un chevalier vêtu d’une armure rouge et or et frappé du sceau de Séluné entra avec précaution dans la petite chambre. Portant ses mains à son heaume ailé, il le retira laissant apparaître une lingue chevelure noire et bouclée. Le visage d’une femme de couleur apparut, et malgré son teint brunâtre on pouvait distinguer le rouge de ses joue que le froid mordant avait provoqué. Ses yeux brillaient à la lueur de la chandelle et elle sourit à l’homme qui lui faisait face.

Farlan lui rendit son sourire, elle était pour lui comme une fille qu’il avait prit sous son aile protectrice et dont il était fier maintenant. Kristal Maindargent était devenus chevalier de Séluné. A ce titre elle avait nommés protectrice du petit monastère, et elle assumait cette charge avec fidélité et sérieux ce qui rendait Farlan encore plus admiratif de sa pupille.

Il se leva de sa chaise et malgré l’armure de la jeune femme, il la serra contre lui.

« Kristal, ma fille, comme je suis heureux de te voir, je viens de comprendre enfin beaucoup de chose sur le royaume de Féhira. »

La jeune femme avait une expression inhabituelle, et le paladin ne put s’empêcher de la scruter de son regard pénétrant.

 
« J’ai un message pour toi Farlan, reprit Kristal en fuyant le regard interrogateur. Il semble que ce soit le moment pour toi de revêtir une fois de plus l’armure de Séluné. Messire Aknir, le Commandeur des Lames de Justice te fait parvenir ceci. »

Elle lui tendit un parchemin soigneusement plié et cacheté avec le sceau des Lames de Justice. Il ouvrit le message et s’assit à son bureau, cherchant la faible lueur de lumière. Les paroles de Aknir se faisait pressente.

« Sire Farlan...
Ou plutôt Farlan... l'heure du combat final approche
Ce combat qui a fondé les lames et qui a uni des personnes que tout oppose, pendant si longtemps.
C’est le combat ultime contre ce démon, mais pas la fin des combats pour les lames.
C'est le combat d'une vie que je te demande de venir terminer.
C'est l'espoir que je te demande de venir faire briller dans les yeux.
C'est l'honneur que je te demande de venir incarner.
C'est le courage que je te demande de venir nous insuffler.

Je sais que tu penses que ta vie n'est plus parmi nous et tu sais ce que j'en pense.
Alors en tant que frère d'arme, en tant que commandeur de l'ordre que tu as fondé et en tant qu'ami j'espère, je te demande de venir terminer le travail.
Celui qui nous débarrassera de ce démon et celui qui nous débarrassera de ces diables qui ont envahit notre royaume. Car la lutte n'est pas finie, tu le sais.
Si tu choisis de venir nous aider, nous nous retrouverons au forgeron du mont, le soir de la lune nouvelle, à l'aurore.
Aknir, une lame. »

Ces quelques mots couchés sur ce bout de papier avait une telle force que les larmes vinrent couler sur les joues de Farlan. Enfin c’était le jour, l’heure pour laquelle il avait toujours vécu sonné. Vaincre enfin l’ennemi héréditaire, celui qui lui avait insufflé tout au long de ces années la force de se battre et l’envie d’avancer. Il se redressa mu par une énergie nouvelle et tendit la lettre à Kristal.

« Le jour va bientôt poindre ma fille, le moment est venue pour moi de me lancer dans la dernière bataille. Je vais me préparer. Je te confie avec confiance le monastère sachant que tu t’acquitteras avec fidélité de cette mission. »

Il embrassa la jeune femme sur le front et sortit d’un pas précipité de la petite chambre. Il se prépara pour cette dernière bataille puis s’en allant du vieux monastère il s’enfonça dans la tempête de neige qui se levait pour rejoindre les Lames de Justice.

 
 
 
Son esprit en alerte semblait soumis à une terrible tension. Les heures qu’il venait de passer au coté de douze héros du royaume furent pour lui les plus dure qu’il eut à vivre depuis la chute de Dragonnia la cité blanche face aux hordes déchaînées de drows assoiffés de sang et de vengeance.
L’avancée dans les terres du Morghot fut pénible, lente et rude. Les esclaves et créatures de l’être démoniaques étaient viles, tortueuses et puissantes et il fallut le courage de tous et la hardiesse de chacun pour vaincre chaque petit groupe rencontré.
De forteresse en forteresse, le groupe de vaillant aventuriers progressait inlassablement, la rage au cœur, sentant que chacun de leur pas les rapprochait de la lutte finale et tant espérée. Quand enfin tous les sbires du seigneur démon furent tombés, ils se virent confronté à leur ennemi juré. Celui qu’ils projetaient depuis des années pour certains, et des dizaines d’années pour d’autre, de renvoyer dans un monde ou il ne commettrait plus aucun mal.

Enfin, nous touchions à notre but se disait Farlan lorsqu’il arriva dans la salle des héros. Mais là une vision d’effroi attendait la compagnie, Sotek et Galaan ressuscités par nous ne savions quel prodige fendirent cruellement nos rangs après nous avoir ridiculisé. Puisant dans la force du calice de L’Arc de Lune, la Node du bien, Farlan put défaire en un coup l’ignoble Sotek. Plaquant le calice devant le torse du géant il lui assena un coup de marteau divin et la force de la puissance divine le désintégra à sa grande surprise. Nous arrivâmes enfin dans la salle d’invocation, lieu où nous devions enfermer à jamais le vil démon. Les plus vaillants d’entre nous, paladins, prêtres, guerriers et druides furent bénis par une fervente prière à Séluné. Protégés par les effets bénéfiques de la Node, nous luttions contre les séides protecteurs du démon qui avançaient par vagues. Pendant ce temps l’archimage Ethanoel prononçais le rituel après que les trois clefs furent apposées sur les runes qui leur correspondaient.

Aeris avait déposé la pierre d’alundra, Thilia elle avait placé l’Epée des rois, et Ethanoel le Cœur de Reda. La bataille faisait rage et le mage psalmodiait les paroles incantatoires qui fermerait à jamais le passage qu’utilisait le Morghot pour mener à bien sa basse besogne sur notre doux royaume. Mais comme il est dit, les choses ne se passaient jamais comme le commun des mortels l’imaginait. Le démon apparut, tout sourire, et restant au centre du passage se moqua de nous pitoyables créatures terriennes qui osions l’affronter. La peur s’empara de nous ainsi que le doute. Le rituel que nous avions terminé était il un piège ? La donne avait elle changé ? Il devenait évident que le démon ait manipulé les événements. Bien que le rituel fussent terminés selon les consignes énoncées dans cette sorte de prophétie, me démon sorti du cercle d’emprisonnement et lança de terribles et violents sorts sur les courageux guerriers du bien.

Dans un éclair de lucidité, le mage Ethanoel compris la situation, et alors que je tentais de contenir le les assaut puissant par la force du calice, il me cria :

« Les clefs ne sont plus bonnes Farlan, il faut en changer, n’utilisez pas ainsi le calice mais utilisez le comme une des clefs ».


Pourquoi n’y avoir pas pensé avant, il faut être un mage ou un être divin pour avoir de telles idées en un moment pareil. Sans coup férir, je rompais mon assaut sur l’ignominie pour venir placer le calice en lieu et place d’une clef succombant alors au coup du démon qui m’avait pris pour cible. Le mage utilisa alors sa magie comme seconde clef et les pouvoirs de la nature de Dame Aeris comme troisième clef. Puis répétant le rituel le plus rapidement que sa voix le lui permit, Ethanoel enferma, à jamais, la créature démoniaque dans son monde. Le royaume était enfin libéré de cette influence maléfique et séculaire. Quand enfin, bénéficiant des sorts de guérison de mes compagnons, je pus me relever, un grand vide froid m’envahis et une grande faiblesse s’empara de moi.

Mais nous devions fuir. Les terres du Morghot s’effondraient puisqu’elles ne bénéficiaient plus de la puissance du maître des lieux. Notre retour fut très rapide et je n’en garde que des images succinctes tant j’étais faible. Aknir, le vaillant Commandeur des Lames qui avait fait preuve d’une prouesse au combat plus que légendaire, Galith mon courageux compagnon et frère d’armes, ainsi que Sire Archaon, un colosse impressionnant à la bravoure remarquable, me soutinrent jusqu'à ce que nous arrivions dans un mont de Vanfarell complètement enneigés.

Pensant que tout allait bien pour moi, mes compagnons me lâchèrent et nous pûmes discourir de notre victoire méritante alors. Les plus touchés comme notre puissant mage et la belle druidesse, parlaient eux d’une retraite reposante bien mérité. C’est alors que je sentis mon corps soumis à une rude secousse. La Node, oui le calice de L’Arc de Lune qui tenait mon être en éveil depuis tant d’année avait disparut dans le néant. Cet objet que j’avais recherché tout une partie de ma vie dans une quête immense, et qui me donna le pouvoir de vaincre de terribles adversaires, venait de s’évanouir.

Dans un bruit de métal cliquetant je m’effondrais de tout mon long dans la neige et le froid glacial. Sans force et sans énergie, je sombrais dans l’inconscience. Mon œuvre était achevée, le Morghot, l’objectif ultime de ma vie était enfin anéanti. Au loin une voie me parvint, Shanigar le gardien de mon âme me parlait de son lointain passé. Est-ce ainsi que tout se terminerait ? La vie d’un preux défenseur de la vie, du bien et de Séluné finirait elle ainsi ?

Il semblait que ma déesse eut encore un dessein pour moi. Je m’éveillais au petit matin dans ma petite chambre au sein du monastère de Séluné. Krystal m’accueillit avec un joyeux sourire, j’avais sombré dans un profond sommeil durant quatre semaines, me dit elle, et mes amis étaient resté sur place  attendant mon réveil. Ma douce et tendre dame était là aussi et quand Krystal, ma fille adoptive sortit, Magdalena déposa sur mes lèvres un doux baisé, puis un bouquet de rose de l’hiver dans un petit vase. Elle s’assit sur mon lit et me prenant la main elle me raconta son attente et ses craintes. Je souris alors et pu m’endormir paisiblement. Farlan avait encore de long jour devant lui.

 
Plusieurs années après
 
A la faveur de la nuit, une ombre file comme le vent sur les chemins qui mènent au royaume de Tirith. Arrivé aux portes de la ville l’homme ralentit son allure. Une capuche cache son visage et seules quelques mèches blanchies par les âges en dépassent. Il pourrait être un voyageur quelconque mais la visite de la région n’est pas son but. Il n’est pas ici non plus pour une transaction quelconque ou encore pour voir un membre de sa famille. Les gardes de la ville le saluent avec un grand respect et cette marque de considération témoigne que malgré sa robe simple et sa discrétion les hommes ont reconnu en lui une personne connue dans le royaume.

Ses pas lents maintenant, le conduisent vers un lieu qui a marqué sa vie. C’est peut être pour cela qu’il préfère s’y rendre de nuit. Il se dirige vers la Commanderie des Lames de Justice et à son arrivée les Lames qui gardent l’entrée sont surprises de le voir arborer une broche de Commandeur à sa cape. Il ôte alors sa coiffe laissant retomber en arrière une chevelure grisonnante. Les hommes sont stupéfaits de le voir se présenter en ces lieux, un mélange de joie et d’excitation les fait tressaillir. Mais d’un geste de la main il leur intime une discrétion absolue et les hommes s’exécutent comprenant la demande du mystérieux visiteur.

Il pénétra dans l’enceinte de la bâtisse endormis et se laissa un instant bercer par tous les souvenirs que lui évoquaient cet endroit magique pour lui. Tout les efforts et les négociations qu’il avait fallu pour que cet endroit voit le jour et qu’enfin cet Ordre soit reconnut de tous. Le vieux Gilian fidèle à son poste s’empressa de saluer l’arrivant avec une mine réjouit :

« Votre chambre est toujours prête Messire dit le vieil intendant des Lames. C’est un honneur pour moi d’avoir vécut jusqu’au jour de votre retour.
- Je ne suis plus personne ici Gilian, et il n’y a plus de Messire qui tienne je t’en prie, répondit l’homme d’une voix douce. Je suis ici pour me souvenir de moment important mon ami de toujours. Je ne veux plus que tu me parles comme ça.
- Mais Mes …
- Il suffit je t’en prie. Fait ce que je te demande pour une fois vieux têtu. »
Le vieux Gilian sourit et posa affectueusement sa main sur l ‘épaule de l’homme. Retournant s’asseoir il lança :
« Soyez le bienvenue à la maison Farlan, vous nous avez manqué. »

Dans la petite chambre peu de chose avait changé depuis son départ. Le vieux Gilian avait régulièrement fait le ménage allant même jusqu’à mettre des fleurs à la saison printanière. Le sommeil le poursuivait depuis un moment et il ne pris même pas le temps pour se déshabiller, a peine les yeux fermés il était dans le royaume des rêves.

 
Et puis ensuite
 
Si Sotek ou Malakar le voyaient aujourd’hui, ils se moqueraient bien du preux champion de Séluné. Un genou au sol,vêtus d’une robe de bure marron, il profite du soleil dans les jardins du monastère pour tailler les rosiers. Le petit couteau qu’il utilise le change bien du lourd marteau qu’il avait l’habitude de manier et d’écraser avec ferveur sur ses ennemis. Les épais gants de métal ont été remplacés par des gants en peau qui ne le protège pas des coups mais seulement des épines de ces fleurs splendides. Résidant permanent du monastère de la Dame de la Lune, il a prit plaisir à s’occuper des jardinets en regardant sa compagne s’occuper de l’éducation de ses deux jeunes bambins. Magdalena ne le quitte pas des yeux. Malgré un âge avancé tout deux ont su forger un amour remarquable que nulle barrière ne parviendrait à abattre. Le petit garçon a commencé à lire et à écrire et les prêtres ainsi que sa maman s’occupe de son éducation. Il veut être chevalier comme son père plus tard. La petite fille elle dessine bien sagement, elle aimerait bien être barde comme ceux qui passent une fois par mois pour distraire la petite communauté.

Le ciel est vraiment bleu aujourd’hui et alors que le soleil pointe de plus en plus haut, annonçant bientôt l’heure du repas, une petite brise commence à se lever doucement. Levant la tête de son travail, Farlan regarde un vol d’oiseau passer à tire d’aile. Le monastère est sur une petite colline, elle domine une vallée richement arrosée et on peut admirer au loin les majestueuse forêt s’étendant à perte de vue. Alors que le soleil arrive à son zénith des nuages noirs semblent arriver de l’Est, annonciateur de la pluie et du mauvais temps. Mais n’est ce que cela ? L’homme de foi a déposé depuis longtemps les armes mais il sait toujours lire les présages, et un étrange sentiment vient de le saisir à l’instant ou les nuages ont fait leur apparition dans l’immensité bleutée. Ils filent vite, semblant vouloir fondre sur le soleil et éteindre la lumière du jour. Le malaise croit dans son esprit, sa compagne a vu son visage changer, elle sait en le regardant que quelque chose se trame. C’est un silence pesant qui semble s’être abattus soudainement poussant les deux amoureux à retenir leur souffle comme se préparant à recevoir un coup de buttoir. L’innocence des deux bambins tranche avec ce tableau noir qui est en train de se peindre à l’horizon.

Et puis soudain … Plus rien, l’épaisse masse nuageuse vient de se dissiper, s’évaporer aussi vite qu’elle était apparue. Poussant un soupir, Farlan semble soulagé que ses pressentiments semblent non fondés. Croisant les yeux de sa compagne il l’a voit esquisser un sourire approbateur, comme si elle avait compris que ces soucis venaient de s’effacer. Pourtant, oui pourtant, l’espace d’un instant il avait semblait à cette ancienne Lame de Justice que quelque chose se tramait au loin. La cloche annonçant le repas le tire de ses pensées et doucement il se met debout en contemplant les petits enfants qu’il chérit. Ce ne sont pas les siens, mais c’est tout comme. Tout deux furent recueillit par le monastère et Magdalena et lui-même les élevèrent comme s’ils avaient été leur propre chair.

Dan aujourd’hui apprend le maniement de la massue. Comme tout chevalier qui se respecte il doit savoir se battre et défendre sa cause et celle de Séluné. Le prêtre de guerre du petit monastère tente de lui transmettre son savoir comme il a fait pour de nombreuse génération de brave combattant. Mais le jeune homme qui n’a qu’une quinzaine d’année vient de perdre celle qu’il considérait comme sa mère. Emportait par la maladie, Magdalena est partie doucement sans que Séluné ne puisse rien pour elle. Il sait que ce n’est pas sa faute, que ce n’est la faute de personne, mais il en veut à la terre entière et le mannequin d’entraînement est en train de comprendre sa souffrance. Frappant de toute la rage qui habite son cœur il se retient de laisser couler les larmes qui sont dans le coin de ses yeux. Il ne veut pas que son père ne le voit pleurer, il veut qu’il soit fier de lui, qu’il lui apprenne ses secrets et ses histoires.
Abigael passe doucement ses doigts sur la harpe en bois de ronce que sa maman lui à offerte. Magdalena était adroite de ses mains et elle lui avait donné ce magnifique instrument dés qu’elle l’avait terminé. La petite fille n’aurait jamais cru sa maman capable d’un tel chef d’œuvre, elle lui en avait voulu l’espace d’un instant de lui avoir caché ce don, mais elle l’avait couverte de baiser en oubliant tout ça. Dan avait beau dire qu’elle n’était pas leur mère, elle lui manquait beaucoup, une femme aussi douce n’aurait jamais du les quitter. Et elle se disait que son papa – même si ce n’était pas son vrai père – devait être très triste. Elle se leva doucement et s’en alla pieds nus pour l’espionner. Longeant les couloirs en silence elle se rendit en catimini vers la petite chapelle ou elle était sure de le trouver. Une lueur attira son attention, elle ne l’avait jamais remarqué et étrangement elle émanait de l’endroit ou devait se trouver son papa. Elle eut peur, et se précipita à la porte. Farlan auréolé de lumière était plongé dans une profonde méditation, quand soudain il ouvrit les yeux comme frappé de saisissement. Abigael eut encore plus peur et elle fuit là où elle trouverait protection, dans les jupons de Dame Cyrielle, la gouvernante des lieux. La femme consola la petite avec une bonne tasse de miel chaud.

Un frisson venait de glacer les sangs de Farlan pendant sa prière méditative. Du temps c’était passé depuis ce jour où il avait ressenti cet étrange sentiment. Mais l’âge avait amenuisé sa perception et certainement qu’il n’avait pas assez accordé de crédit a ses craintes. Mais ce qui l’avait tiré de sa profonde réflexion était noir, une noirceur qu’il savait dangereuse pour les Lames. Elles étaient en danger, l’une d’elle en particulier et le moment était venu pour lui de revêtir son armure, peut être pour la dernière fois. Se concentrant, fouillant sa conscience de son esprit, il pria la Dame qui l’avait guidé depuis tant d’années de l’aider à voir ce qui se tramait. Il vit le visage de Darek, son ami de toujours, crispé, tendu. Il sentit la chaleur envahir l’atmosphère et la noirceur du mal le presser. Il lui fallut puiser au plus profond de sa foi pour repousser cette vague de haine et de terreur et son aura se mit à briller de plus en plus fort au fur et à mesure que Séluné tendait la main vers son serviteur. Il sortit fatigué de cette rude épreuve et se relevant difficilement il repassa dans son esprit enténébré ce qu’il venait de voir. Il fallait agir, il le devait, comme à chaque fois ou un danger se levait il devait partir et voir où Séluné le guiderait.

Au petit matin, il embrassa Dan et Abigael, les ayant confié à l’ensemble de la petite communauté, il les savait en sécurité. Dan n’avait jamais vu son père porter l’armure des Lames et dans son cœur une fierté sans nom l’avait soulevé lorsqu’il avait vu ce Champion de Séluné porter dignement ses couleurs. Il avait couru dans les bras de ce père de fortune, pleurant de savoir qu’il allait prendre des risques pour d’autres. La petite fille transit de froid et de pleur refusait qu’il parte même si elle savait qu’il le fallait. Posant sa main sur sa joue, Farlan lui embrassa le front et lui chuchota à l’oreille :
 

« Ils ne m’ont pas eu jusqu’à maintenant, alors ils n’auront pas un vieux sage. Je reviendrais te voir sois en sure. »

Elle l’embrassa tendrement sur sa joue et il sentit le courage jaillir dans son cœur comme s’il avait eu trente ans. Elle accrocha à son bras une petite étole et tentant de lui sourire elle lui dit :

« Que Séluné te vienne en aide mon petit papa. »

C’est le cœur gros qu’il enfourcha sa jument grise et qu’il s’en alla dans le petit matin retrouver la Commanderie des Lames de Justice.
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Linleyis




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Date d'inscription : 01/11/2013

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MessageSujet: Re: Extrait du carnet de route d'un paladin   Extrait du carnet de route d'un paladin Icon_minitimeLun 31 Mar - 10:39

Ha voilà de quoi occuper une longue soirée d'hiver voyons voir ça
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